Détroit passe au vert

A Detroit, la rouille vire au vert. La ville symbole de la « rust belt » américaine, la capitale déchue de l’automobile, voit fleurir des milliers de jardins dans ses arrière-cours, ses parcs et ses terrains vagues.

L’agriculture urbaine fournit déjà durant la saison jusqu’à 15% des besoins en fruits et légumes de la ville. Elle est pratiquée par des défenseurs de la nourriture saine et bio, tel Greg Willerer, comme par des militants de la cause noire qui veulent rompre la dépendance de la communauté Africaine-Américaine à la nourriture industrielle. Elle offre aussi un espoir aux dizaines de milliers de chômeurs qui se pressent dans les soupes populaires. Et elle attire même la convoitise de financiers, comme John Hantz, prêt à investir 30 millions de dollars dans la création d’une exploitation commerciale en ville.

A Detroit, il y a de la place pour tout le monde : la ville dispose de plus de 100 km2 de terrains libres – l’équivalent de la ville de San Francisco.



Voir la vidéo (sur le site d'Arte)

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L'association Urban Farming (dont le nom signifie littéralement Agriculture Urbaine) est basée à Détroit. La mission d'Urban Farming est de produire suffisamment de nourriture pour les personnes qui en ont besoin en cultivant des potagers sur les terres et surfaces inutilisées, tout en favorisant les échanges culturels, en éduquant les jeunes, les adultes et les seniors, et en proposant un système durable du point de vue environnemental au bénéfice de l'ensemble de la communauté.

Consulter le site d'Urban Farming (en anglais)